Le Sacre du printemps

Jamais lassée…

…par l’incomparable Sacre du Printemps de Pina Bausch. Cette œuvre, puissante, voire violente, est une incontournable création à voir au moins une fois dans sa vie de spectateur !

Vue une première fois à l’Opéra de Paris, nous avions été cueillies par l’intensité de la pièce, le crescendo, l’incroyable investissement des interprètes qui terminent exsangues mais visiblement transcendés.

Standing ovation !

Dans cette nouvelle version, les 36 danseurs, choisis parmi 170 candidats, se sont retrouvés à l’École des Sables, fameuse institution près de Dakar créée par Germaine Acogny, chorégraphe sénégalaise et française considérée comme la mère de la danse africaine contemporaine.

Sous la houlette de Salomon Bausch, fils de Pina Bausch, les interprètes se sont approprié le Sacre pour livrer leur récit.

Germaine Acogny dit avoir senti l’esprit africain dans l’œuvre de Stravinsky et il est vrai que les danseurs nous proposent ici une partition presque tribale qui emporte tout sur son passage. Véritablement habités par la force de l’œuvre, ils saluent, épuisés, devant une salle comble, debout, qui en redemanderait bien encore….

A ne jamais manquer si vous allez voir le Sacre du Printemps : le cérémonial de dépose et mise sur scène de la terre par les équipes techniques. C’est une introduction rituelle, une mise en bouche qui vous met en condition pour mieux apprécier ce qui suit….

À voir jusqu’au 30 septembre à La Villette à Paris